En cette fin d’année, d’importants défis se profilent pour notre discipline.
En premier lieu, la mise en place de l’internat qualifiant où la Parodontologie n’a pas encore de place précise, noyée dans la « troisième voie ».Heureusement, nous ne sommes pas les seuls et les collèges de Prothèse ou d’Odontologie conservatrice se sont également émus d’une réforme qui risque de limiter l’intérêt des étudiants de l’internat pour nos différentes disciplines.
La spécificité de la Parodontologie doit être défendue et je tiens à exprimer le total soutien de la SFPIO, aux différentes démarches entreprises par le Collège des enseignants en Parodontologie. La reconnaissance de la spécificité de la Parodontologie et qui sait, peut être un jour reconnue en tant que spécialité, ne peut venir que grâce à un parcours d’excellence. L’obtention de la certification eFP par le Diplôme Universitaire de la Faculté de Strasbourg, une première en France, est un immense pas en avant. Bien sûr, le parcours est exigeant mais les étudiants issus de ce programme seront particulièrement bien formés et compétents en Parodontologie et en Implantologie.
Voila le deuxième gros dossier : la reconnaissance des compétences particulières. est-il admissible qu’un praticien puisse se prévaloir de la même compétence, qu il ait suivi une formation de quelques jours ou fait l’effort de faire un DU sur 2 ou 3 ans ?
Pour nous tous, la réponse est évidente, mais il faut arriver à convaincre nos différentes instances de tutelle et là encore nous devons tous parler d’une même voix pour nous faire entendre. Il est plus que temps de renouer des liens étroits avec le CNeP mais aussi avec le syndicat des Parodontistes et d’avancer tous unis pour défendre les intérêts de cette Parodontologie qui nous passionne !!!
Bonnes fêtes à toutes et à tous. Xavier STRUILLOU Président de la SFPIO